Va
Ne te retourne pas
Pas encore. Écoute l’aurore
L’aurore est bleue,
Bleue comme un dimanche sans rime,
Un dimanche qui s’endort.
Va
Franchis la porte
La porte où bâille la tendresse
La tendresse est pure,
Pure comme l’azur d’un jour sans fin,
Un jour qui sait.
Va
Je ne te suivrai pas
Pas cette fois. Je reste sur le quai
Le quai des mots perdus,
Perdus comme la lettre qu’on n’attend plus,
La lettre, que je n’écrirai pas.
Va
L’amour est une longue tresse
Une tresse couleur du cœur,
Le cœur est un moineau sensible,
Sensible comme la pupille levée vers le soleil,
La pupille qui reflète l’ ombre.
lire et écrire , voir et séduire, partager n’est ce pas une manière de séduire toutes et tous ceux qui aiment se retrouver sur une toile qui n’a pas l’air de fléchir. JJM
Sans doute. Mais dans le réel aussi, partager, diffuser, enseigner, participent de la séduction…
Merci de votre arrêt sur ma page et bienvenue !
Ce texte est beau, très beau, mais il me donne l’impression de se finir trop tôt, comme s’il n’était pas fini… Sans doute est-ce moi.
Bises
Pierre
Bonjour,
ta remarque est très intéressante car une strophe supplémentaire était prévue !
Merci de l’apprécier car j’ai tenté une nouvelle forme…
Bises
Bonsoir Eleusis
original dans sa forme ( cette reprise du dernier mot ) Quand au fond il surprend …par cette tendresse dont le lien se délie au fur et à mesure que l’on avance dans la lecture sans trouver pour autant de l’amertume ;mais un constat ….une histoire où on voit la fragilité des sentiments et la pudeur d’un cœur tremblant ! Superbe
bisous ( poétiquement je vais regarder le match ! rire )
Ma chère amie ! J’étais persuadée que j’avais répondu à cette appréciation qui me va droit au coeur tant elle est fine !
Belle journée, à bientôt…
Bisous
Bonjour, un début comme celui de la chanson d’Higelin … On ne peut mettre l’horizon en cage …
Amitiés.
L’horizon, cet espace qui fait rêver est aussi bien en nous qu’en dehors de nous…
Belle journée
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