Ô capitaine, mon capitaine…

Si la Cour est hautaine
Le soufre est aux mondaines (monde haine),
L’écheveau à Vers-Laine,
Les contes (comptes) d’O à La Fontaine,
Les vieilles hardes (vieillardes) aux mitaines,
Démosthène, lui, reste à Athènes.

Ô Capitaine …Mon Capitaine,
Si les barques à l’amer
Dans les mythes d’eau mer,
Pleurent les yeux de la mère
Du Lys (Ulysse),dont l’âme erre
À travers la mer.
Noé, lui, se plaît en maire (mer)

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Derrière le lycée

L’hiver était au sud, les mains sous ton blouson,
L’univers tout entier tenait dans ma semelle :
L’avenir au présent parle à l’âme jumelle.
La chaleur de nos corps était notre maison.

La lune dans mes yeux coiffait tes cheveux blonds,
Le monde était subtil comme un point de dentelle
Brune. Le coeur battant, comme fait l’hirondelle,
Tu cherchais le soleil, paumes sur mes seins ronds.

Au mur, chiffres, lettres, tracés à l’encre rose
Ton désir opprimé contre mon jean qui ose
S’exprimer. Dans mon cou, un “je t’aime” troublé.

Derrière le lycée, encor l’amour murmure,
Un autre garçon à une fille susurre,
Le printemps qui fleurit à l’est d’un champ de blé.

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