Drapés du droit des nations, vous frappez
Et du sang versé à flots sur les pavés
Vous êtes depuis toujours acquittés !!
Partout où l’on se bat ; tapis, vous êtes là,
Portant le désespoir sous vos masques de joie,
Peignant, à chaque instant, de nouveaux Guernica.
Trafiquants d’âmes souterrains, hypocrites
Assassins, chaque pièce tombée entre vos mains
Voraces, sonne le glas d’un frère humain !!
Essaims de monstres cupides qui dînez
À la table des puissants. La mort à vos côtés
Danse la sarabande, la faux bien affûtée…
Le jour viendra pourtant où la douce Colombe,
Lasse de voler en vain, étendra ses ailes blondes,
Et posera sur vos lèvres avides, un goût de poudre !
Bonjour,
un constat se terminant sur une note d’espoir, mais qui hélas se perpétue de siècle en siècle… la plume de cette colombe a tendance à être noyée dans celles des corbeaux. Tes mots sont justes et ne peuvent laisser insensibles…
Belle journée.
Merci Did d’être sensible à ce que j’ai tenté de dénoncer.
Ton constat est hélas ! bien réel !
Belle soirée