Braquage…

photos tél 060

Dis-moi, mon bel amour gangster
Qu’on s’est pas mis les fers
Que nos mots des vers gondés
Ne seront jamais estampillés
Que nos joutes hors la loi
Sont en vers ou endroit
Que Verlaine surfe sur l’eau
Qui coule sous Mirabeau
Que les barreaux de cette cage
Ne sont qu’un pur mirage
Que dans les eaux du Nil
Mordent toujours les crocodiles
Que je reste ton prochain braquage
Je ne serai jamais sage…
Dis-moi le vent chaud des îles
La langue de l’océan, subtile
Les longs frissons de peau.
Jetons nos oripeaux !
Sors une flèche de ton carquois
Et d’un tir érectile et matois
Retiens mon regard insolent
Dans la ferveur de ton sang.

Dis-moi… et à la prochaine saison, je serais ton moussaillon…

Photo prise au fil du Tarn.

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Partout où

Écrit il y a quelques années, légèrement retouché, j’ai choisi l’impair
« Plus vague et plus soluble dans l’air » comme dit Verlaine dans
Art Poétique, et l’anaphore. Poème volontairement inachevé, je 
te laisse libre d’imaginer le dernier vers…

Partout où le jour veille les fleurs
Partout où la mer joint l’horizon
Partout où nos pas font les saisons

Sur le front pur d’un amour en pleurs
Sur les blancs sommets cimes au vent
Sur le brasier d’un volcan mourant

Sous la lance qui pourfend mon coeur
Sous les débris des anciens amants
Sous le passé mis en monument

Sur les murs d’un pays de mousson
Dans la puce d’un ordinateur
Sous le sifflet d’un oiseau moqueur

Partout où …

Si tu apprécies l’impair, je t’invite à lire également Écriture et Enroule-moi dans tes cheveux.

7 commentaires.

Ô capitaine, mon capitaine…

Si la Cour est hautaine
Le soufre est aux mondaines (monde haine),
L’écheveau à Vers-Laine,
Les contes (comptes) d’O à La Fontaine,
Les vieilles hardes (vieillardes) aux mitaines,
Démosthène, lui, reste à Athènes.

Ô Capitaine …Mon Capitaine,
Si les barques à l’amer
Dans les mythes d’eau mer,
Pleurent les yeux de la mère
Du Lys (Ulysse),dont l’âme erre
À travers la mer.
Noé, lui, se plaît en maire (mer)

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