Printemps est poète (haïkus)

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Silence est la pause
Les mots au flux déchaîné
ont brisé la digue

Mots en liberté
retour à la source pure
l’écrit en frissons

Rivières en crue
les mots déferlent en vagues
rivage en folie

Rayon de soleil
la mer dune sur les toits
Noyé l’horizon

Senteurs dans les bois
les oiseaux moqueurs susurrent
l’amour en feuillage

Dans le lit de l’onde
fleurs fanées, bourgeons rieurs
printemps est poète

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Polymorphe et indécente, une fleur

 

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Etre
Un patch d’instinct de vie sur ta peau,
Gondole au gré de l’onde chamarrée,
À l’ombre de ton ombre chavirée.
Du soleil, la zébrure d’or sur l’eau…

Etre,
La soif du puits de ton désir sans fond.
De Tantale, la soif inassouvie,
Vénus éprise de ton insomnie,
Fragrance éthérée d’un bois profond.

Etre,
Polymorphe et indécente, une Fleur,
Pétales à effeuiller de ta bouche.
Dans la paume de ta main où, farouche,
La Lune poursuit le Jour qui se meurt.

Etre,
L’embrun, vague soufflée d’Aquilon.
Sur ton regard azuré, une perle.
Antre du mât d’artimon où déferle,
La lame frisson de nos émotions…

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