Sol sur la jetée
l’hirondelle bat des ailes
la terre soupire
Colère du ciel
la terre mouillée palpite
l’oiseau s’est caché
Terres silencieuses
l’onde lèche les rochers
dans la nuit un phare
Reflet de lumière
l’or dans un nuage noir
le veilleur de l’onde
Battu par les flots
l’écume du temps qui passe
vivant il raconte
Fraîcheur matinale
le coeur des roses est humide
sur leur tapis vert
Une larme glisse
le bonheur en gouttelettes
pétale de soie
Une trace d’eau
le visage dérobé
la lune gémit
La lune a pleuré
la chevelure défaite
sur sa courbe ronde
Une déchirure
fendu d’un rayon : le ciel
journée de lumière
L’or du soir au coeur
un murmure de pétales
vibrant sur leurs tiges
Râ éblouissant
l’été en frissons de peau
l’horizon sourit
Instinct de survie
la nature est fabuleuse
tous sens en éveil
J’ai regroupé une grande partie des haïkus écrits cet été, en réponse ou pas à des Twittos…
Il s’avère que le ciel inconstant et l’eau qui a arrosé généreusement juillet et août revenaient constamment dans les propos…