Sur les toits ondoyants veille la lune rousse
Enluminant la nuit de l’ocre du désir.
Des Loinvoyant, elle dissémine la poudre
Aux palais orientaux des tout-puissants vizirs.
De la fleur de mes doigts, je dessine un visage,
Dans le brun de ses yeux, glisse un rayon de feu.
L’âtre où brûle le cœur ne souffre l’afféage
Ni le miroir de l’âme, un écran pare-feu.
L’astre rougeoyant, deux silhouettes entoile.
Le jour pique au levant, à l’abeille pareil
La courbe de deux corps dévoilent les étoiles,
Sous son ombrelle, assis, s’éveille le soleil.
Loinvoyant : cf. L’apprenti assassin