Il y aura…

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Je te promets qu’il n’y aura pas de guerre

Il y aura, flottants, des drapeaux blancs.
Partout sur les grèves, des goélands
Des îles nues aux fossettes d’enfants…

Je te promets qu’il n’y aura pas d’absence

Il y aura des échos, des silences ;
Des âmes à bon port ou en partance…
Des années aux effluves de vacances…

Je te promets qu’il n’y aura pas de foudre

Il y aura de subtiles tempêtes
De l’amour en pluie au-dessus de nos têtes
Et un calendrier aux jours de fête !

Je te promets qu’il n’y aura pas d’outrance

Il y aura un jardin de faïence
Un radeau amarré à la confiance
Et des regards secrets pleins d’innocence.

J’ai écrit ce poème en pensant au monde que nous aimerions offrir à ceux que nous aimons, aux enfants, ou laisser derrière nous…

Si le premier vers de chaque strophe est un hendécasyllabe, les autres sont décasyllabiques, aussi ai-je détaché ce premier vers, qui constitue aussi la seule forme négative de ce texte et permet de mettre en valeur le monde utopique dessiné par les autres vers.

L’anaphore est à nouveau employée dans le poème.

Le refrain, quant à lui, hante mon esprit depuis longtemps et est inspiré de ce texte court, coloré et ludique de Luc Bérimont que je te donne à lire :

Je te promets qu’il n’y aura pas d’I verts

Je te promets qu’il n’y aura pas d’I verts
Il y aura des I bleus
Des I blancs
Des I rouges
Des I violets, des I marrons
Des I guanes, des I guanodons
Des I grecs et des I mages
Des I cônes, des I nattentions
Mais il n’y aura pas d’I verts

 

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