L’Amoureuse (non ce n’est pas d’Éluard)

Joyeuse, pensive, prolixe ou silencieuse

Tout mon être tressaille, éperdu d’émotions,

Passant des larmes au fruit amer de la passion.

De l’impatience violente

À l’attente choisie ;

Du réel au rêvé, du lever au coucher,

De la Foi aux affres du doute,

Des caprices de l’esprit

Aux désirs de la chair…

Noyée dans un ciel mou,

Sous la paume d’une main,

À l’ourlet d’une bouche :

Je ris, je pleure, j’ai envie et j’ai mal…

J’ai tenté d’exprimer dans ce poème, la pluralité paradoxale des émotions qui nous agitent quand on est amoureux…

Cet état où l’on se sent pousser des ailes tout en se sentant gauche, où l’on se repasse le film des rencontres inlassablement mais où on peut également faire des bêtises à s’en mordre les dix doigts.

Cet état intensément sublime et vivant lorsqu’il est partagé, qui peut tracer le chemin de l’amour ou s’éteindre comme un feu de bois vif, devenu cendres…

J’avais écrit trois de ces vers il y a quelques années puis abandonné l’idée d’un texte…

 

6 commentaires.