Il est des regards transparents
Comme l’eau pure des cascades
Qui coule par lentes saccades
Ils sont francs de toute embuscade.
Des regards clairs et scintillants
Comme un vin joyeux qui pétille
Qui distillent sur les papilles
Un délicat jus de myrtille
Des regards torves et rampants
Comme le sont ceux des faux-frères
Qui tendent la main, insincères
Et brandissent le cimeterre
Des regards d’êtres arrogants
Comme les antiques dieux
Qui se nourrissent de tout feu
Brûlant leur ego vaniteux
Puis il est un regard de l’âme
Comme une naissance au bonheur
Qui arrête soudain les heures.
Les yeux captifs battent d’un cœur.