À l’ombre de mes cils, sur un nuage rose,
Monsieur, vous êtes là, comme un rêve imprécis.
Mes yeux ne vous voient pas, mais vous êtes ici,
Ici vous êtes bien, par mon anadiplose.
Mon cœur, lui, vous connaît et votre nom murmure
Et s’enflamme à vos mains, s’anime doucement
Etes-vous follet ou volition seulement ?
D’un parterre fleuri, une ancienne ramure ?
Des jambes, tout du long, au sommet de mon front
L’Hégoa me ravit d’un souffle forgeron.
Un voile évanescent en volutes me couvre.
Venez ! de vos baisers, je sens déjà l’ardeur
Une étrange moiteur lorsque ma bouche s’ouvre
Vous invite : venez ! étranger maraudeur.
À quelques uns qui aimeraient lever le mystère :
Je suis un oeil bienveillant, Cher Lecteur, et tout ce que tu écris est important...
Quant à mon pseudonyme, je te confierai prochainement les raisons de ce choix.