Ce soir, le Vent

Tu es venu à moi comme une lune pourpre
Chassé du firmament, tu cherchais un chemin
J’avais un œil fermé, je scrutais le destin
Tu as cueilli mes mots, dans la nuit, parfois âpre.

La poudre rouge sang semée sur ton passage
A fait trembler le temps et j’ai ouvert les yeux :
Une âme dans le noir, brillait de mille feux,
Un ange allait blessé, perdu dans mon sillage.

Exaltant les couleurs de ta plume puissante,
Abritant un jardin où la lumière croît,
Tu vas tel un enfant, tu es simplement toi
L’enfer sera vaincu par l’ étoile filante…

Ce soir le Vent s’est tu, au loin, il pantomime
Ce soir le Vent me parle, il écrit ses desseins
Ce soir le Vent sourit, il est herculéen
Ce soir le Vent compose, il sublime la rime.

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Au bord de l’âme

Choisir d’une lettre,
La forme tendre,
Dans la ruelle des mots galvaudés.
À l’encre de l’âme, la tremper
Et autour de soi, lentement, l’épandre…

Peindre les voyelles,
Sur son chemin,
L’écho multiple des voies en résonance.
Gommer tous les pleins,
Pour trouver l’assonance…

Libérer la consonne
Du non-soi,
Donner sa véritable voix au silence,
S’offrir à l’amour sans peur, où qu’il soit,
Et faire vibrer les afférences…

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