Écrit il y a quelques années, légèrement retouché, j’ai choisi l’impair
« Plus vague et plus soluble dans l’air » comme dit Verlaine dans
Art Poétique, et l’anaphore. Poème volontairement inachevé, je
te laisse libre d’imaginer le dernier vers…
Partout où le jour veille les fleurs
Partout où la mer joint l’horizon
Partout où nos pas font les saisons
Sur le front pur d’un amour en pleurs
Sur les blancs sommets cimes au vent
Sur le brasier d’un volcan mourant
Sous la lance qui pourfend mon coeur
Sous les débris des anciens amants
Sous le passé mis en monument
Sur les murs d’un pays de mousson
Dans la puce d’un ordinateur
Sous le sifflet d’un oiseau moqueur
Partout où …
Si tu apprécies l’impair, je t’invite à lire également Écriture et Enroule-moi dans tes cheveux.