Sacrifice

Je marchais sur les pavés 
D’une ville sans nom
Le vent à mes côtés
Murmurant sans raison
Le regard à demi- figé
Sur la toile de fond
D’un café déserté .

Une ombre sans visage
Vêtue d’un long mantel
Surgit comme un mirage
Dans une absence de ciel
Je tentai un adage
Et ouvris un missel
De signes d’un autre âge…

Un cercle de feux follets
Illumina mes pieds
La pluie comme un soufflet
Claqua sur mes souliers
Etais-je l’agnelet
Qu’on allait sacrifier ?
Des voix entonnèrent un couplet…

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