Comme un amant aux doigts habiles,
Éole, à la bouche marine,
Insuffle une brise câline :
Doux, sur mon visage immobile.
Son souffle est le chant de l’aède,
Un hymne oublié des marins ;
Du muguet, la senteur d’un brin.
Il s’insinue sur ma peau tiède
Sa langue légère est taquine,
L’aréole des seins frissonne.
Tandis que le vent papillonne,
Un refrain murmure en sourdine…
Le flux et le reflux de l’onde
Au rythme lent et régulier,
Bercent la coque d’un voilier
Gréé pour parcourir le monde.
Quelques gouttelettes d’embrun,
Vent couvert sur mon ventre nu.
Au loin, l’horizon inconnu,
Dans le ciel, un plumage brun.
Écrit d’abord sans forme particulière, l’octosyllabe s’est ensuite imposé comme un rythme régulier. Tu peux également remarquer que le premier, le troisième et le dernier quatrain n’alternent pas les rimes féminines et masculines, contrairement aux deux autres. J’ai souhaité exprimer une douce communion avec la nature et entre les principes féminins et masculins…
Le thème marin ne serait il pas une couverture pour dissimuler un texte bien plus « physique » ?
Ou peut être est-ce seulement moi qui ai mal interprété son sens.
L’imagination peut tout laisser supposer…
Ce n’est pas une question d’interprétation, mais de ressenti, alors seul ce que tu éprouves importe…
Douce soirée
Un hymne dans lequel peuvent s’oublier les marins. ;-))
Merci pour cette appréciation…
Serais-tu marin ?
En temps qu’intermittent oui c’est possible. Sourire.
Avec de longs séjours au port…
Bisous