Joyeuse, pensive, prolixe ou silencieuse
Tout mon être tressaille, éperdu d’émotions,
Passant des larmes au fruit amer de la passion.
De l’impatience violente
À l’attente choisie ;
Du réel au rêvé, du lever au coucher,
De la Foi aux affres du doute,
Des caprices de l’esprit
Aux désirs de la chair…
Noyée dans un ciel mou,
Sous la paume d’une main,
À l’ourlet d’une bouche :
Je ris, je pleure, j’ai envie et j’ai mal…
J’ai tenté d’exprimer dans ce poème, la pluralité paradoxale des émotions qui nous agitent quand on est amoureux…
Cet état où l’on se sent pousser des ailes tout en se sentant gauche, où l’on se repasse le film des rencontres inlassablement mais où on peut également faire des bêtises à s’en mordre les dix doigts.
Cet état intensément sublime et vivant lorsqu’il est partagé, qui peut tracer le chemin de l’amour ou s’éteindre comme un feu de bois vif, devenu cendres…
J’avais écrit trois de ces vers il y a quelques années puis abandonné l’idée d’un texte…
J’ai cru entendre en te lisant, les battements – tantôt tranquilles et tantôt violents – de ton cœur qui s’approche du sien, j’imagine tes yeux brillants dès que l’attente touche à sa fin et que vos corps enfin se rejoignent, vos âmes se rassemblent pour s’unir.
Chaleureuses bibises
Merci Yannig pour ton écoute de ce poème…et pour tes lectures.
Douce soirée à toi.
Bises,
Eleusis
« Noyée dans un ciel mou
Sous la paume d’une main
À l’ourlet d’une bouche :
Je ris, je pleure, j’ai envie et j’ai mal… »
Que dire… je trouve ces vers très forts, très émouvants. Bravo !
Merci Pierre, ce que tu dis me fait amplement plaisir, car qu’est-ce qu’écrire sinon tenter
de susciter de l’émotion ?
Belle journée, ami poète,
Eleusis
Que de sensualité, en si peu de vers…à en perdre la raison.
Bien à toi.
Yves
Bonjour Yves et bienvenue…
Merci pour ces paroles d’émotion,
Eleusis