Simple ouverture sur un pied de vigne vierge,
L’aube sinueuse soupire, le front blanc.
Sur un versant pentu, un rossignol émerge
L’oeil noir énamouré, la plume rouge au flanc
Dans l’arbre d’en face, la grande cantatrice
Au plumage roux brun, chantonne avec entrain.
Se gausserait-elle de lui sous sa pelisse ?
Elle dodeline en déclamant son quatrain.
Encore un jour passé à regarder la branche
Se balancer, sous le pas feutré et léger
De l’oiselle. Demain, il prendra sa revanche
En couvrant ses yeux doux de son cou orangé.
Et l’aurore vainquit le crépuscule d’or…
L’insolente sur son perchoir paraît, agile :
L’oiseau déterminé s’élance de son bord
Et d’un bec assuré entonne un chant gracile.
Un écrit qui gazouille 🙂
Fabien.
Bonjour Fabien et merci de suivre mes publications…
Belle journée, ami poète.
Comme ces oiseaux chanteurs, le poème est musical et léger.
Merci pour ce doux moment printanier
Bienvenue Valérie, je suis heureuse de t’accueillir ici.
Merci d’être sensible à la musique et à bientôt !
Eleusis
Je ne sais pourquoi ce poème me met dans tous mes état…
Serait-ce parce que je suis chat (siamois de surcroît) ?
Je ne sais.
Mais le printemps se réveille en moi
Et je rêve d’un bel oiseau
Pour le dévorer tout cru.
Innocence feinte
prédateur guette sa proie
rejoindre le ciel
Miaulement de chat
sans ailes ne peut voler
attrape une plume
Excellent ce face à face prometteur ! pas de fausses notes ….juste un chant d’amour !
Passage furtif pour ne pas déranger les zoziaux ! 🙂 biseux
Très chère Éclipse, désolée pour cette réponse tardive…
Que j’apprécie tes propos et ta délicatesse…
Douce soirée et à très bientôt. Bises