Sous ton masque de loup, tu te prétends lion
Nue, dans le sous-bois, je ne crains la morsure
De tes yeux pers; pourtant, je cache la césure…
Pour me rendre à la vie, es-tu Pygmalion?
Ta bouche a le parfum de la menthe sauvage
Cueillie sous le ciel bleu, à l’ombre d’un été
Tes mots dans mes cheveux défient l’éternité
Et le désir, ardent, souffle dans le feuillage
Quand, sur le sein gauche, ta paume vacillante
Sonde un cœur virginal, et, qu’au coup de minuit
Redevenue biche, je me fonds dans la nuit,
L’aube se fait rubis sur front d’adolescente.
Et quand le cor(ps) à minuit crie aux abois
Pardonne Alfred à la biche coquine …..et à son parfum de menthe qu’elle a bu aux lèvres du loup ! :))
Bizz j »aime beaucoup
« Tes mots dans mes cheveux défient l’éternité
Et le désir, ardent, souffle dans le feuillage »
C’est très beau !
Bises et belle soirée
Les vers que tu retiens ont été sujets à deux modifications, merci d’apprécier la version finale. Belle soirée à toi, Pierre.
Bises,
Eleusis
Délicieux commentaire …qui me remet l’eau à la bouche…
Sais-tu que c’est un ancien texte ?
Bisous
En filigrane, la sagesse habite ce poème, avec ses airs de répandre l’amour et l’insouciance, tout en mariant la grâce à l’innocence !
Et toujours cette élégance dans le verbe, Eleusis, cette élégance qui te va comme un gant.
Chaleureuses pensées,
-Yg-
Merci Yannig pour tes lectures et tes commentaires toujours précis, celui-ci me touche particulièrement !
Amicales pensées,
Eleusis
Réveille l’oisillon d’une douce caresse
Il chantera l’amour sans aucune paresse
L’éveil du papillon n’en sera que tendresse
il sera sans détour et rempli d’allégresse…
Le chant de l’oisillon est murmure satin
Son duvet, velours sous la main.
Merci pour ce quatrain si plein de douceur,
Eleusis