Il neige dans ma mémoire
De blancs flocons précoces
Une enfant qui ne sait pas
Accroche au firmament
Des rêves radieux
Une guirlande de vœux
Il neige dans ma mémoire
Déraciné, un sapin cligne de l’oeil
Au feu d’une cheminée ancienne
Dorment de petits souliers vernis
Une enfant qui ne sait pas
Ronronne à côté du chat
Il neige dans ma mémoire
Ma madeleine
A un parfum d’orange
Et un goût chocolat
Une enfant qui ne sait pas
Écarquille les yeux
Il neige un regard bleu
Et une main brune
Un secret enfermé
Dans une armoire nocturne
Une enfant qui ne sait pas
Saute dans tes bras
Il neige dans mon miroir
Où tu te tiens sans masque
Un conte, seulement pour moi
Il était une fois…
Un père Noël de fortune
Comme un second papa
Mais toi, tu n’es plus là…
madeleine (cf Marcel Proust « À la recherche du temps perdu « )
Whaou jolie image d’illustration 🙂
Merci Cédric :))
Joyeuses fêtes !
Tu nous transportes dans les voies heureuses du rêve, là où l’insolite à élu domicile. On s’y trouve bien, et plus on avance dans la lecture, mieux. Et puis PAFFFFF ! le dernier vers nous ramène, brusquement, brutalement à une réalité qui n’est plus Noël, ni la douceur du sommeil, pays du rêve par excellence.
Le vide, l’absence ! mais, c’est le cauchemar !!!
Je préfère repartir, dans mon rêve
En t’embrassant amicalement.
Michel-olivier…
Tu parviens toujours à me fait rire cher ami !
Retourne donc dans ton rêve confortable, je suis certaine qu’il y fait plus chaud !… Et grand merci pour tes lectures et tes mots !
Bises