Dans l’être de bronze
une fissure révèle
l’humain voit le jour
Nuit noire est le ciel
jaillit la lumière crue
myriades d’étoiles
Esprit prisonnier
le coeur est sous les barreaux
la clé est en soi
Entre sel et sucre
un oeil pleure et l’autre rit
le printemps chancelle
Un rêve qui brûle
cruelle réalité
espoir est la vie
Mystère des mots
plume trempée dans le coeur
multiples artères
Trouée dans le ciel
rai de lumière complice
regards dans les nues
Effleurement d’âmes
lettre après l’être se pâme
douceur d’un instant
Pensée vagabonde
les lèvres au bord des mots
un voile se lève
Présent à rebours
le passé dans les abysses
l’instant est futur
Au coeur d’une histoire
Chronos est toujours vaincu
le rêve a des ailes
Ces quelques haïkus sont une expression de soi, cette petite particule au coeur de l’Humain et de l’univers…
Disséminés au gré de mes réponses sur twitter, entre avril et mai, je les ai réunis ici. Voilà pourquoi je les nomme « haïkus de soi », soi étant l’essence d’humanité que je percevais dans les tweets que je lisais…