Des bévues du subjonctif imparfait

Encore eût-il fallu, cher ami, que l’on prévînt mon émoi par une missive.
J’eusse alors mis hors de mon boudoir quelques intruses. Faut-il que je répétasse : dehors ! Afin d’être entendue .
Nul doute que je pusse (puce) alors sauter à votre oreille et vous faire entendre l’état de langueur -tourmente dans lequel mes sens émoussés se complaisaient.
A ouïr votre pas, il me tardait, moiteur concupiscente, que je conquisse (conque hisse) et que vous sussiez (suciez) de ma bouche affriolée la pulpe lascive de mes tendres pensées !
Que sur votre fruit mûr dressé, votre langue affamée implorât que je me misse …

 

8 réflexions au sujet de « Des bévues du subjonctif imparfait »

  1. Bonjour et bienvenue, je comprends votre question : j’ai mis une petite note sous le poème
    « je me misse » j’ai pris cette liberté …
    Je vous remercie d’être passé.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.