L’hiver était au sud, les mains sous ton blouson,
L’univers tout entier tenait dans ma semelle :
L’avenir au présent parle à l’âme jumelle.
La chaleur de nos corps était notre maison.
La lune dans mes yeux coiffait tes cheveux blonds,
Le monde était subtil comme un point de dentelle
Brune. Le coeur battant, comme fait l’hirondelle,
Tu cherchais le soleil, paumes sur mes seins ronds.
Au mur, chiffres, lettres, tracés à l’encre rose
Ton désir opprimé contre mon jean qui ose
S’exprimer. Dans mon cou, un “je t’aime” troublé.
Derrière le lycée, encor l’amour murmure,
Un autre garçon à une fille susurre,
Le printemps qui fleurit à l’est d’un champ de blé.
Les corps ont leur propre langage…
En termes choisis, ces choses là sont dites !
En vers très jolis, tu les as décrites :
Comme au cinéma, chaque mot devient image.
Chaleureuses pensées
Merci pour ce commentaire en quatrain et bienvenue -Yg-.
Amitiés
Frais encore vivace sûrement vécu
Un ton personnel
Bienvenue et merci pour ces mots sensibles…
Belle soirée