Cyrano, derrière ta fenêtre…

Ô ce chant qui roucoule
Où frémit la Garonne
Nougaro qui se roule
Sur la pierre qui fredonne…
La Cité des Violettes
Aux lèvres roses
Sort de sa musette
Une leçon de choses,
Tout un bois de senteurs
Sans l’accent du pays
Verse dans mon cœur
Toute sa panoplie

Le matin me réveille
Dans le lit de ton fleuve
Sortie d’un long sommeil
Ou du voile de la veuve
En félin sur ma peau
Tu inscris tes voyelles
Je tricote les mots
Caresse d’hirondelle
Ô coquins de Gascogne !
L’amour pointe son nez
Et c’est mon pouls qui cogne
Au fil de son épée !

Cyrano me sourit,
Derrière ta fenêtre :
« L’amour logerait ici ?
Frissonne tout mon être… »

Quelques vers nés avec le jour…

 

 

6 réflexions au sujet de « Cyrano, derrière ta fenêtre… »

  1. Quand, nez au vent, Cyrano dégaine, que sort-il de son fourreau ?
    Une fleur ou une épée,
    Une flamberge rutilante au long baiser d’acier
    Quelques pétales qui volètent
    Et le discours de ce poète !

    • Comme le Chat Potté
      Habile aux escarmouches
      L’épée sur le côté
      Une fleur à la bouche

      Merci de ton passage toujours très apprécié, insigne Chat Lettré…

  2. J’ai une nièce (mezzo-soprano) qui chante à la violette et qui bientôt reprendra le rôle de la Belle Hélène qu’elle a déjà interprété l’année dernière près de Perpignan.
    Je crois qu’elle doit entendre (de temps en temps) la voix du père de Claude Nougaro, quand elle est dans les murs de l’opéra. (sourire)

    Un bel hommage à ce fleuve, à ces belles et fières villes, à ces gens qui vivent et font vivre cette magnifique région.
    J’espère pour toi que tu l’es pas trop inondée en ce moment.

    Je sais c’est « pagaies » en ce moment et qu’on pourrait voir arriver de nouveau le « cas Noé » au son « des luges ».
    Juste pour tenter de faire sourire, bien que je sache que ce ne soit pas évident pour celles et ceux qui subissent.

    Bisous

    Michel-Olivier…

    • Merci !!
      J’ai été épargnée, quelques problèmes de box seulement…
      Délicieux jeu de mots ! Les pas gais s’égaient en chutant des canoés…
      Bisous

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