En vrac
Où trouver les mots ?
Ceux qui désarment la naissance du cou
Qui attaquent quand tu vacilles à genoux
Qui désertent nos bouches embrassées
Et étreignent cent cibles en un baiser
La langue est volupté
La langue est parole
Les paroles s’affûtent au fil de l’épée
Les mots sont cavaliers
Ou fantassins blottis entre mes seins
Où trouver les mots ?
En vrac
Sur les doigts du vieux piano
À l’ombre de nos mains à la pulpe fragile
Dans la fragrance de nos peaux qui brasillent
Les mots sont transparence, munitions à outrance
La langue est langage
La langue est mots
Les mots sont couchés, blessés
Sur le champ de bataille
Pas un mot qui ne taille
Où trouver les mots ?
En vrac
Dans l’or échevelé de la lune
Dans la nuit qui s’obstine et le jour qui espère
Dans les lèvres unies et les corps confondus
Dans un ciel qui s’épuise en des destins contraires
La langue est caresse
La langue est papilles
Les papilles ont ravi une étoile filante
Les mots défient l’immensité silencieux
Et me voilà sans mot pour te penser
Une réponse poétique pleine de profondeur à un questionnement philosophique, chacun y trouve sa propre interprétation et cela, tu l’as très bien compris.
Merci d’être passé en équilibre sur les mots…
Où trouver les mots ?
Ceux qui restent, ceux qui perdurent.
Ceux qu’on n’oublient pas
Ceux qui vaccinent, ceux qui inspirent
Ces mots bénis, qu’on cherche, mais qui nous fuient.
Merci Fabien pour ces quelques mots supplémentaires et pour tes fidèles lectures !
…leur laisser le temps,de sortir quand même,
ceux que l’on n’ose pas écrire
sans y prêter attention trop sur le moment
ou en s’appliquant, à les habiller jolis, avant de sortir,
pour pas qu’ils se cachent trop
ce sont ceux que l’on n’ose pas écrire, qui se répendent
sournois
jusqu’à , faire disparaître, ceux que l’on veut préserver
les laisser sortir, j’ai rien trouver de mieux
que d’espérer,
qu’ils reviennent, les mots qui font du bien, à écrire
mais, c’est long, avril, des fois
alors, pas prendre trop froid
ou préparer, des jolies plumes, et réviser, les couleurs belles,
que le dessin qui apparaît rende la feuille belle, comme elle se doit d’être
bonjour Eleusis, il dure longtemps, toi ton avril?
Bonjour Carlota, cela faisait longtemps… Mon avril parcourt souvent le temps de mon humeur et lorsqu’elle est à l’amour, il se pose…
Merci d’être passée.