Balade

Remontez-vous le vent d’est, celui du nord, de l’ouest
Ou le doux vent du sud ?
Votre esprit hante la forêt…
Tandis que les samares de papier s’agitent sur ma page
Où le printemps murmure à l’oreille d’un enfant,
Je vois une ombre qui se couche à midi
Refléter les chênes ancestraux…

Mon cœur alors frémit : aurais-je manqué à ma promesse ?
Et jeté sans conscience quelques mots aux harpies
Dévorant les herbes folles et amères du silence ?
Le donjon de pierre comme une tour sans faille
Semble rugir: « retourne à tes chants, rentre au bercail ! »
Et ma silhouette oscille, muette comme l’épouvantail
Un escoufle roux et splendide ne s’y trompe pas et pique juste devant moi…

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