Tu es venu à moi comme une lune pourpre
Chassé du firmament, tu cherchais un chemin
J’avais un œil fermé, je scrutais le destin
Tu as cueilli mes mots, dans la nuit, parfois âpre.
La poudre rouge sang semée sur ton passage
A fait trembler le temps et j’ai ouvert les yeux :
Une âme dans le noir, brillait de mille feux,
Un ange allait blessé, perdu dans mon sillage.
Exaltant les couleurs de ta plume puissante,
Abritant un jardin où la lumière croît,
Tu vas tel un enfant, tu es simplement toi
L’enfer sera vaincu par l’ étoile filante…
Ce soir le Vent s’est tu, au loin, il pantomime
Ce soir le Vent me parle, il écrit ses desseins
Ce soir le Vent sourit, il est herculéen
Ce soir le Vent compose, il sublime la rime.
Bonjour et merci pour ce texte qui contient de très belles choses.
Parce que tu invites le lecteur à le faire dans la section « au lecteur », je me permets de faire quelques remarques sur ce qui a un peu déstabilisé ma lecture. Ce texte a une facture classique en alexandrins 6/6. La présence de « e » muets à la césure en perturbe le rythme et je trouve ça u peu dommage:
Une âme profondE brillait de mille feux,
…
Ce soir le Vent rimE de sa corde sublime…
Peut-être est-ce délibéré, dans ce cas ignore mon commentaire.
Bien à toi, Pierre
Bonjour Pierre-Eric et bienvenue,
ta remarque pertinente m’a amenée à redire le texte et à apporter une petite
modification. Merci pour tes lectures et ta suggestion…
À bientôt, cher poète,
Eleusis
Magnifique ode à quelqu’un qui est comblé
L’ensemble de ton blog est magique et plein de sensualité.
Juste une question : Pourquoi eleusis ?
Bonjour et bienvenue Michel,
merci pour tes propos, ils me touchent.
Ce poème est adressé à quelqu’un qui s’est perdu mais qui brille comme une
étoile.
Quant à Eleusis, je t’ai confié les raisons de ce choix.
Belle journée et à bientôt,
Eleusis
Ce vent, c’est la nudité de ton âme, qui en s’élevant vers moi, donne des frissons à ma chair !
Chaleureuses pensées, bibises
Merci YG, pour ton ressenti. Tes images sont toujours aussi somptueuses
Amicales pensées,
Eleusis
Un poème magnifique.
La conclusion dans le dernier quatrain fait frissonner …
Bises amicales de
Michel-Olivier…
Le Vent s’est tu…
Il s’est perdu…
Mais il ressoufflera,
Tu le retrouveras !
Il me suffit de savoir qu’il garde sa voix,
son souffle poétique… et ses rêves.
Eleusis
Merci Michel-Olivier pour ta sensibilité.
Toute mon amitié,
Eleusis
Après une nouvelle lecture, ce Vent me charme encore plus que la première fois.
Bises amies de
Michel-Olivier…
Merci, Michel-Olivier, de le relire. Cela me fait plaisir…
Toute mon amitié.
Bises,
Eleusis