Au Lecteur

 

Cher Lecteur,

  Les mots que je confie au fil de l’eau n’ont d’existence que par la lecture que tu en fais. Aussi, ton avis m’est-il précieux.
Je t’invite donc à me faire part de tes impressions, de tes suggestions ou de tes interrogations, car il n’est de substantifique moelle, que dans le partage… Tu peux, pour cela, me contacter en cliquant sur la petite enveloppe bleue « email » qui figure en bas de chaque texte.

  Qui suis-je ?
Une femme ! Mais cela, tu l’as certainement deviné…
Amatrice de fantasy, de bons polars, d’histoire(s), de poésie, ô combien ! L’écriture est pour moi une forme de magie. Elle est énergie et émotion créatrices.

  Curieusement, j’ai le sentiment que ce n’est pas celui qui écrit qui crée mais que c’est l’écriture qui crée celui qui écrit.

  Et comme la plume est capricieuse et se mutine souvent, sans prévenir ; la femme que je suis abrite un animal à la robe tigrée, révélé au cours de ses voyages, et que je te présenterai ultérieurement. Dans ces moments où la Muse se défile, il ouvre les yeux et son instinct de vie farouche, ainsi que son acuité sensorielle, me ramènent à la Terre, à la source…

  Je te souhaite une agréable lecture et te remercie d’honorer ces pages de ta présence,

Eleusis

24 réflexions au sujet de « Au Lecteur »

  1. Des quelques vers et jeux poétiques que j’ai lu, puis de la description que vous faites de vous-même j’ai déjà le sentiment que nous partageons une vision similaire de la poésie. Je n’hésiterai pas à lire et commenter vos productions !
    Bien à vous,
    Jerry

    • Bonsoir et bienvenue Jerry,
      Je suis heureuse que cet aperçu vous ait donné envie de lire
      mes écrits et me donne l’opportunité d’aller à la rencontre d’une nouvelle plume,
      puisque vous écrivez aussi…
      À bientôt,
      Eleusis

  2. Bonjour Eleusis,
    Tu écrit très joliment,
    c’est un plaisir de te lire, et de connaître d’autres horizons, d’autres plumes …
    C’est une évasion pour moi ..et les autres personnes aussi je crois d’écrire et de lire
    la poésie, la photo, la peinture sont pour moi une façon de vivre dont je n’ai jamais su me passer.

    cordialement à toi mon amies poétesse…continue à nous faire rêver.

  3. Bonjour,
    Je trouve qu’il y a une ressemblance inouïe entre ce que vous écrivez et ce que j’écris.
    Si je parle de vos vers, je dirai qu’ ils sont beaux et limpides dans un style « à l’ancienne ». Quant à votre réflexion : j’ai le sentiment que ce n’est pas celui qui écrit qui crée mais que c’est l’écriture qui crée celui qui écrit, j’ai toujours dit que je ne suis pas poète, mais que mes sentiments me dictent ce que j’écris (d’ailleurs, je ne suis pas littéraire et je n’ai jamais fait d’études littéraires, seulement des études purement scientifiques).

    • Bonsoir et bienvenue !
      Je suis touchée par les mots que vous inscrivez ici…
      Je découvre seulement vos textes et faut-il être littéraire pour exprimer
      ce que l’on ressent ?
      Merci infiniment et au plaisir,
      Eleusis

  4. Extrait de mon livre : Les Fatrasies d’ERIS.

    La chanson du Mensonge.

    Laissez, laissez mon cœur s’enivrer d’un mensonge*

    Qu’as-tu donc gente dame
    à dire, que tu n’as pas encore menti ?
    Dans ce sourire sans drame,
    des mots errants sont ennemis.

    Laissez, laissez mon esprit mépriser son Mensonge.

    En ce pertuis aux fragrances éternelles,
    engrossé de parjures, je bombe le dos,
    redoutant ses desseins, aux silences informels,
    il n’est pire décor, que ses rires en rinceaux.
    Ses ivresses sans alcool, ont des réveils sans fratrie,
    ses caresses sans main, des Fables sans enfance,
    dans cette imposture teinte de pudibonderie
    les commérages de l’Amour, ont des sexes de faïence.
    Nous nous dupons avec l’histoire de ses Mensonges,
    car sur ses lèvres, volant à Éros, des prétextes,
    la pitrerie sexuelle des couples, adoube mais ronge,
    les lignes une à une d’un trop vieux texte.

    Laissez, laissez mon cœur s’enivrer d’un mensonge

    Qu’as-tu donc gente dame
    à dire, que tu n’as pas encore menti ?
    Dans ce sourire sans drame,
    des mots errants sont sans amis.

    Laissez, laissez ma voix mépriser son mensonge.

    Mentir à la vérité ?
    Dire la vérité à la vérité,

    les quatre vérités au Mensonge,
    lui dire,
    à elle…
    Le Mensonge comme Duperie,
    sentiment véritable,
    mots en draperies,
    morale d’une Fable.
    Mentir à la vérité ?
    Dire la vérité à la vérité,
    les quatre vérités au Mensonge ?
    Lui dire…
    Les médailles pour rire,
    les Promesses pour croire,
    l’Amour comme Imposture
    dans ses bras de faux ivoire,
    écouter ses mots sans rature.

    Laissez, laissez mon cœur s’enivrer d’un mensonge

    Qu’as-tu donc gente dame
    à dire, que tu n’as pas encore menti ?
    Dans ce sourire sans drame,
    des mots errants sont insoumis.

    Laissez, laissez mon regard mépriser son Mensonge.

    Filles d’Éris, fuyez le miel savoureux du Fils-Poète !

    Laissez, laissez mon cœur s’enivrer d’un mensonge

    Que deviendras-tu Jeune Femme
    dans le dire, tu n’auras plus à mentir ?
    Ton sourire enfin libéré de ton drame
    chantera les mots ciselés de ton avenir.

    Laissez, laissez ma raison mépriser les mensonges.

    L’homme antique errant et délayé,

    déjà oublié, sur la plage fredonne ;
    on dirait un vieux crabe effrayé.
    Dans cette nuit, il abandonne
    les histoires des Amours éventées.
    Il rentre en lui, esseulé,
    dans la lumière de demain,
    mélangeant lois et refrains.

    Dans l’ivresse solitaire de sa romance,
    loin des drapeaux, des ombres guerrières,
    enfin seul, berge sans rivière ;
    danseur, il s’endort oubliant les cadences.

    … Sur la tombe de la Jeune Fille des sorts,
    tristement, il dansait avec le corps de la Mort
    décharné, dans ses bras d’homme obsolète,
    avec elle il valsait et chantait à tue-tête…

    (* Charles Baudelaire)

    • Le chant de la vérité
      Ô poète, mon frère

      Ô Poète, doigt d’airain
      Étrange justicier, baladin
      L’œil ouvert sur Caïn
      Atteint de cécité
      Voit des mirages.

      Dans les bras des étoiles
      Les lèvres chamarrées
      J’ai dit des vérités
      La vérité est-elle multicolore ?
      Tandis que je parlais
      Le rouge s’estompait, parfois le bleu, souvent le blanc.

      Ô Poète, doigt d’airain
      Étrange justicier, baladin
      La bouche gémissante aux mots pâquerettes
      D’un doux baiser
      Enflamme le soufre d’une allumette.

      Amarrée aux étoiles
      Pétales grisés ondulant sur leur tige
      J’ai dit des vérités
      La vérité est-elle un corps mouvant ?
      Tandis que je dansais
      La lune frémissait, parfois le soleil, souvent la terre.

      Ô Poète, doigt d’airain
      Étrange justicier, baladin
      La voix de l’Ange Rebelle*
      D’une ténébreuse lumière
      Résonne comme une cloche fêlée
      D’un timbre strident et grave

      Au fronton des étoiles, d’une génuflexion,
      Dépouillée, j’affrontai le vertige
      La vérité est-elle dans la pensée ?
      Tandis que je lévitais
      Le ciel s’est dérobé, parfois le temps.

      Ô Poète
      Toi qui cherches la vérité
      La vérité est infinie
      Quand tout ne serait que mensonge
      Qu’importe ?!
      La bouche, l’âme, le cœur et l’esprit
      Au trouble de l’amour étreignent l’astre d’or.

  5. humblement je m’immisce dans ce prometteur paysage
    telle une porte entrebâillée sur des pensées communes? multiverselles?

    une escale peut être à « mes » errances nocturnes

    six rennes qui se disputent, le neurone éveillant
    qui ce matin se joue de mon vieux palpitant…

    Enchantée, enverspoetique

    une lectrice en devenir, peut être

  6. Bienvenue Carlota,
    une porte ou un pont…

    Escale, arrêt d’urgence, évasion… Les mots sonnent la larme, le partage, le voyage sans frontière…

    Venez quand vous le souhaitez et sous quelque habit que ce soit… Et merci pour vos mots, les sirènes ont un chant troublant…

    Belle soirée et à bientôt…
    Eleusis

    • Eleusis

      Tout, c’est à n’y rien comprendre…

      je ne vous prendrai rien
      Les seuls habits qui soient ne seront de satin…

      c’est en bleue que je suis depuis le soir jusqu’au matin,

      au soleil ascendant lentement je reviens…jusqu’à trouver vos mots
      parcours insaisissable, ce soir ci je reviens

      sans frontière sont les larmes, troublante messagère
      ce soir j’ouvre votre pont,

      à bientôt et pardonnez mon abcence, de vous avoir appelée autrement, ce neurone toujours … éveillant donc… Eleusis Belle soirée à vous

      une lectrice

  7. Bonjour Carlota,
    j’avoue que je ne comprends pas tout… Notamment « Tout, c’est à n’y rien comprendre… »
    Mais je suis ravie que tu aies poussé la porte et j’espère que tu ne seras pas déçue…
    Que votre journée soit lumineuse…

  8. Bon jour Eleusis,

    La ponctualité, l’ intégralité, l’exhaustivité, la constance ne sont entre autre pas mes forts…
    Quant à la déception, elle m’atteint rarement lorsqu’il s’agit de découvrir des espaces dont j’ai choisi de pousser la porte après mûres réflexions, ce qui est le cas ici

    Lenteur extrême par contre, et paysage très vaste, donc ne vous étonnez pas si parfois je me meut, ce n’est que pour mieux contempler, si besoin

    merci et que votre journée,( week end semaine autre…) soit également emplie de lumière, si vous le souhaitez

    A bientôt

  9. j’ai lu avec beaucoup d’intérêt vos pages. C’est un sésame de sentiments riche en contenu. Je m’étais senti comme un petit canard découvrant le plaisir d’eau en lisant vos mots. Merci 🙂

    • Bonsoir,
      désolée pour la réponse tardive mais je naviguais hors de mon blog…
      Je suis touchée par vos mots et vous invite à lire et à commenter autant que vous le désirez…
      Eleusis

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