Aime-moi sans pudeur, déshabille mon cœur.
Sur un lit de fortune ou un quartier de Lune
Love-toi sur ma dune ô mon Soleil nocturne,
Mon astre dévoyeur aux accents purs d’un choeur
Aux confins de la nuit, deviens mon insomnie.
Le temps s’est arrêté dès nos premiers baisers,
Nos âmes envoûtées sont enfin accordées,
Et le lit de nos vies est un puits d’ambroisie.
La chaleur de tes mains enveloppe mes seins
Le présent est l’instant, qui, dans notre être, vibre.
L’étoile du ponant scintille à nouveau, libre
La flamme dans tes yeux est l’aveu d’un dessein.
Ta langue murmure des délices, complice,
Tendre mélopée à mes lèvres emperlées,
Les coussins, dépités, se sont tous écartés :
À nos pieds, l’un, jaloux, se glisse dans la lice…
Prendre et vivre tes émotions au fur et à mesure qu’elles arrivent et savoir tout capter, tout apprécier : mettre ton cœur dans le plus simple appareil, en somme, sans fard et sans artifices… C’est exactement ce que tu fais, Eleusis.
Combien de mots nous fuient, combien nous envahissent, combien surgissent…
Et pourtant ils restent insuffisants pour exprimer. Je suis touchée par ton compliment. Merci.
Les coeur dépouillés ne peuvent plus rien cacher à l’amour…
Les corps nus ne peuvent rien cacher du désir…
Le plaisir n’a plus qu’à se laisser cueillir…
Une superbe invitation en ces vers…
Bonjour Christian, merci pour ces phrases sensibles.
Au plaisir…